A la recherche de Meursault tout en finesse, non marqués par l'élevage sans excessif gras ou boisé, je me suis rendu tout naturellement chez Michel Bouzereau à Meursault.
Accueilli dans les tout nouveaux chais par Jean-Baptiste, nous allons tout d'abord explorer les nouvelles installations très fonctionnelles où le 1er millésime à y être vendangé est le 2009. Les jus descendent par gravité dans les chais situés au sous-sol. L'espace de travail est impressionnant. Le lavage des bouteilles encore à l'ancienne nous rassûre. Ici on connaît l'importance des traditions.
Nous allons dans l'un des chais enterré goûter une aperçue de la gamme en bouteille sur le millésime 2007 (le 2008 n'ayant toujours pas connu la mise).
L'Aligoté est un régal de fraîcheur et de simplicité. A 5.50€, on aurait tort de s'en priver pour des bons apéro.
On ouvre le bal crescendo des Meursault avec "Le Limozin" (24€) qui donne d'emblée le ton de la dégustation: minéralité, finesse et délicatesse. Pas de démonstratif mais une fine ligne tendue soulignée par un fin élevage.
On gagne en puissance et longueur avec "Les Tessons" (24€) et en matière. La parcelle exposée Sud donne plus de richesse que le précédent exposé Est.
Le Puligny-Montrachet 1er cru Les Champs Gains (34€) est quant à lui plus sur la réserve et reste à ce stade assez fermé.
Le Meursault 1er cru Genevrières (34€) nous offre une belle part d'émotion avec une longueur impressionnante et une acidité en cascade des plus fines. Les notes de minéralité (pierres chaudes) se font envoûtantes. On gagne aussi en complexité avec ici des notes d'anis qui apporte une fraîcheur supplémentaire.
L'apothéose est atteint avec le Meursault 1er cru Perrières (42€) avec une minéralité toute en longueur. Il semble que ce vin ne s'arrêtera pas en bouche. Il est doté d'une tension exceptionnelle.
Conclusion: un domaine à Meursault que je ne peux que recommander chaudement de la part la sincérité de son accueil, la minéralité et la finesse de ses vins et aussi pour sa politique de prix ma fois encore accessible pour ce type de vins.
Accueilli dans les tout nouveaux chais par Jean-Baptiste, nous allons tout d'abord explorer les nouvelles installations très fonctionnelles où le 1er millésime à y être vendangé est le 2009. Les jus descendent par gravité dans les chais situés au sous-sol. L'espace de travail est impressionnant. Le lavage des bouteilles encore à l'ancienne nous rassûre. Ici on connaît l'importance des traditions.
Nous allons dans l'un des chais enterré goûter une aperçue de la gamme en bouteille sur le millésime 2007 (le 2008 n'ayant toujours pas connu la mise).
L'Aligoté est un régal de fraîcheur et de simplicité. A 5.50€, on aurait tort de s'en priver pour des bons apéro.
On ouvre le bal crescendo des Meursault avec "Le Limozin" (24€) qui donne d'emblée le ton de la dégustation: minéralité, finesse et délicatesse. Pas de démonstratif mais une fine ligne tendue soulignée par un fin élevage.
On gagne en puissance et longueur avec "Les Tessons" (24€) et en matière. La parcelle exposée Sud donne plus de richesse que le précédent exposé Est.
Le Puligny-Montrachet 1er cru Les Champs Gains (34€) est quant à lui plus sur la réserve et reste à ce stade assez fermé.
Le Meursault 1er cru Genevrières (34€) nous offre une belle part d'émotion avec une longueur impressionnante et une acidité en cascade des plus fines. Les notes de minéralité (pierres chaudes) se font envoûtantes. On gagne aussi en complexité avec ici des notes d'anis qui apporte une fraîcheur supplémentaire.
L'apothéose est atteint avec le Meursault 1er cru Perrières (42€) avec une minéralité toute en longueur. Il semble que ce vin ne s'arrêtera pas en bouche. Il est doté d'une tension exceptionnelle.
Conclusion: un domaine à Meursault que je ne peux que recommander chaudement de la part la sincérité de son accueil, la minéralité et la finesse de ses vins et aussi pour sa politique de prix ma fois encore accessible pour ce type de vins.