samedi, mars 29, 2008

L'Art au secours... de l'analyse sensorielle !

Autrement - Interview Olivier Breuil, artiste peintre

Une fois n'est pas coutume, je vous emmène à quelques encablures du monde du vin pour mieux ... y revenir. Convaincu que l'éveil des sens est primordial pour le dégustateur curieux et hédoniste, je suis allé à la rencontre d'un artiste contemporain qui, j'aurais presque envie de dire, ne vit que par ses sens !

Son oeuvre inclassable est riche en couleurs et sensations. Je l'ai rencontré dans la capitale entre deux coups de pinceaux...

Altervino: salut Olivier. Bienvenue sur "Altervino" ! Raconte moi si tu veux bien un peu ton parcours ?

Olivier Breuil: J’ai commencé la peinture et le dessin vers 14 ans avec une professeur qui m’a fait découvrir les impressionnistes et la théorie des couleurs complémentaires. J’allais souvent au Musée D’Orsay voir les tableaux de Monet, Van Gogh et surtout Manet, que j’aimais voir de très près. Pourtant vers 18 ans j’ai mis de côté la peinture : mes connaissances n’allaient pas au-delà du tout début du XXème siècle et je ne voyais pas l’intérêt de continuer à faire des paysages et des natures mortes. Je n’avais aucune idée de la liberté que pouvait offrir la peinture comme je l’ai compris bien plus tard en découvrant les peintres abstraits américains.

Alors pendant 10 ans j’ai fait tout autre chose, un diplôme d’ingénieur en physique des matériaux, et quelque temps après je suis allé vivre et travailler en Norvège pendant 4 ans. Je fréquentais toujours les galeries et les musées mais je ne produisais rien moi-même. J’étais attiré par des choses éloignées de la peinture comme certaines installations et oeuvres vidéos qui réveillaient mon envie de créer. Ma façon d’appréhender l’art se transformait, se libérait, mais je ne savait pas comment la mettre en oeuvre à travers la peinture qui restait mon medium naturel. En Norvège j’ai profité du sentiment de liberté qu’on éprouve en habitant à l’étranger, pour tirer un trait sur le métier d’ingénieur et me replonger dans la peinture.

Je suis alors allé notamment à 2 reprises à Londres suivre des cours dans 2 de leurs excellentes écoles d’art. Ca été un véritable nouveau point de départ. J’y ai surtout compris qu’il y a un processus artistique et que c’est à chacun de se l’inventer en permanence. En rentrant à Paris en 2001 après 4 ans à Oslo, je me suis inscrit comme auditeur libre aux Beaux Arts où j’ai suivi pendant 2 années tous les cours qui m’étaient accessibles. C’est à cette époque que j’ai rencontré le peintre Frédéric Prat qui m’a donné des cours dans son atelier pendant 4 ans. Avec lui j’ai appris à “regarder” ce que je faisais, à être exigeant, à faire des choix. J’ai découvert à son contact des peintres comme Willem De Kooning, Kenneth Noland, Barnett Newman, Ellsworth Kelly et fait la connaissance de Pierre Dunoyer.

J’ai véritablement commencé à développer mon propre travail ces 5 dernières années, dans mon atelier à Paris et aussi pendant 1 an entre 2005 et 2006 à La Haye en Hollande. Le travail sur les “Assiettes” a débuté en 2005 et se poursuit toujours.

Altervino: quels sont les peintres qui t’ont marqués ou influencés ?

OB: Beaucoup de peintres et aussi d’artistes utilisant d’autres techniques d’expression, comme les installations ou la vidéo m’ont inspiré et stimulé. Quelques uns restent toujours une forte source d’inspiration :

- Edouard Manet, avec sa manière franche de poser la peinture, ses accords de couleur tendus et la présence qui se dégage de ses tableaux.
- La peinture abstraite américaine depuis les années 50 jusqu’à aujourd’hui. Notamment De Kooning, son parcours, la liberté qui en émane, sa touche de peinture spontanée et maîtrisée, ses mélanges de couleurs dissonants. Plus récemment Jonathan Lasker et sa singulière approche de l’art abstrait.
- L’Art Minimal, comme celui de Donald Judd ou de Frank Stella
- Je retrouve dans mes tableaux des influences du Pop Art, l’ancrage dans le banal et les couleurs vives et contrastées
- Le travail de Frédéric Prat et de Pierre Dunoyer reste une source privilégiée de dialogue et de réflexion

Altervino: Lorsque tu commences une toile, as-tu une idée précise de l’aboutissement souhaité ?

OB: Les quelques fois où j’ai eu une idée trop précise du tableau final je l’ai perdue en route. En général, à un moment donné ça ne fonctionne pas et je suis obligé de tout casser pour pouvoir continuer. L’idée de départ, par exemple un choix précis de couleurs ou une composition, vole en éclat, disparaît. Cependant elle a fait partie du processus et reste sous-jacente à la structure du tableau fini.

Dans les tableaux récents, je commence par un fond monochrome qui à la fois définit l’espace et pose une tonalité de départ. Ensuite je peux avancer vers le tableau en réagissant à chaque nouvelle action que j’apporte. Je ne peux pas avoir une idée précise de l’état final parce que chaque nouvelle forme colorée change tout le contexte. Le tableau est terminé dès qu’une unité est atteinte et que je ne vois plus rien à rajouter ou enlever.

Altervino: tu peins sur papier, sur toile, sur journal etc. Quel est ton support préféré ? Parle moi de ton rapport physique au support.

OB: Je peins sur de la toile en cotton. Je fabrique mes propres châssis en bois ce qui me permet de choisir les dimensions précises du tableau. Le rapport hauteur / largeur est important et je passe en général pas mal de temps à le déterminer. Mais quand je suis à court de temps, je prends des châssis du commerce aux dimensions standards.

Je monte la toile sur le châssis et je l’enduis. J’aime la phase de préparation purement manuelle. Elle me permet de rentrer progressivement en contact avec la surface à peindre. Un tableau qui fonctionne est un tout, et l’attention dans l’application de la peinture est primordiale à la présence qui se dégage du tableau achevé. C’est ce qui me convient et que j’aime dans la peinture, ce mélange de réflexion, d’activité manuelle et d’instinct.

Altervino: et ton approche des couleurs ?

OB: Le peintre Frank Stella disait qu’il voulait “garder la peinture aussi belle que dans le pot”. C’est vraiment ça! Mais paradoxalement pour y arriver il ne suffit pas de faire un monochrome avec une couleur directement sortie du tube. Ca ne fonctionne pas. Je cherche par des contrastes parfois à la limite de la dissonance à révéler chacune des couleurs. Pour réussir un monochrome il faut en fait beaucoup de couleurs!

Mon approche des couleurs est ouverte et sans a priori. J’ai fait un tableau avec comme fond la couleur la plus laide que je connaisse, une sorte de rose jambon. Je voulais voir si un tableau pouvait fonctionner avec un fond pareil, et je crois que oui. De manière générale j’évite les accords trop calmes et équilibrés. Je cherche par les formes colorées que le tableau soit en équilibre instable, vivant.

Altervino: plus généralement, quels sens sont particulièrement en éveil chez toi quand tu peins?

OB: La vue bien sur. Mais en réalité c’est l’esprit, si on peut l’inclure dans les sens, qui est le plus en éveil.

Ca n’a aucune incidence sur le tableau, mais c’est vrai que j’aime l’odeur de la peinture acrylique. Le toucher aussi joue son rôle, on ne pourrait pas peindre si on perdait le toucher, on ne saurait pas quelle pression exercer sur le pinceau.

En réalité, tous les sens hormis la vue me semblent comme en retrait pour laisser toute sa place à la relation oeil – esprit.

Altervino : et si tu ne pouvais garder qu’un seul de tes cinq sens, lequel serait-ce et pourquoi ?

OB: Quelle question! J’ai lu un jour qu’on peut difficilement vivre sans le toucher, on meurt d’isolement.

Altervino: je suis curieux d'appréhender ta gestuelle, ton tour de main et tout rituel quand tu peins.

OB: Je ne suis pas très conscient de ma gestuelle… il faudrait me regarder mais je pense que tu serais probablement déçu, je ne suis pas Jackson Pollock!

Par contre, je peux dire que je peins en posant la toile à l’horizontale, soit par terre, soit sur des tréteaux. Puis je la regarde en l’accrochant au mur. Elle fait sans cesse des allers-retours entre le mur et les tréteaux. Parfois je l’accroche à l’envers ou de côté, ou bien je la regarde dans un miroir… ça me permet de la voir autrement et d’évaluer si elle fonctionne.

Altervino : une toile c’est un morceau de ta vie...

OB: Je ne suis pas du tout un expressionniste. La vogue qui consiste à projeter son ego, sa petite vie personnelle sur une toile ou autre m’ennuie, m’assomme.

Je cherche à faire un tableau qui ait une présence en soi. Il ne doit donc pas être une image qui illustre ma vie, mon émotion, ni même qui représente quelque chose d’extérieur à lui même. Pour que le tableau fonctionne comme un objet présent, il ne peut pas y avoir de sujet. Cela n’exclue pas, selon moi, la présence de “figures” sur la toile, à partir du moment où elles ne jouent pas le rôle de sujet du tableau, ou de métaphore symbolique. Mes “assiettes” agissent comme des points d’articulation, des zones de plus forte densité qui dialoguent avec les formes colorées de tout le tableau. Ce sont des points de tension et de jaillissement à la surface du tableau.

Pour en revenir à ta question, il est par contre évident que ma vie, c’est à dire ce qui passe devant mes yeux, s’imprime dans ma mémoire et parfois ressort dans une juxtaposition de couleurs ou dans une forme. Mais je ne m’en rends compte qu’a posteriori, et parfois je ne le vois pas et ce sont des proches qui me le font remarquer.

Altervino : ta pratique intensive du Qi Gong est-elle une source d'inspiration ?

OB: Une source d’inspiration non. Je fais du Qi Kong pour avoir plus d’énergie, pour me sentir plus vivant. L’envie de faire des choses, de créer, et aussi la clarté d’esprit, viennent de l’énergie qu’on a en soi. Pour aller au bout d’un tableau j’ai besoin d’avoir l’esprit calme, clair, silencieux. Le Qi Kong m’aide à ça.

Pour l’anecdote, comme tu peux le remarquer les ronds sont très présents dans mes tableaux. Ce qui est amusant c’est que j’ai commencé ces “assiettes” alors que je faisais du Ba Gua, qui est une pratique de la famille du Qi Kong dans laquelle on marche en rond sur un cercle imaginaire au sol…

Altervino: Merci Olivier. Déguste bien ! Pour ceux qui souhaiteraient découvrir tes toiles, où peuvent-ils aller?

OB: Je vous invite dans un premier temps à visiter mon site internet : olivierbreuil.com

(c) Olivier Breuil pour les peintures - Tous droits de reproduction réservés.

mardi, mars 25, 2008

C. Bourguignon de passage en Alsace

Dans le cadre de la semaine sans pesticides, Claude Bourguignon, microbiologiste des sols, a donné ce soir une conférence-débat à la Chambre d'Agriculture du Bas-Rhin à Schiltigheim sur le thème des BRF (Bois Raméal Fragmenté).

Si on comprend l'intérêt des BRF pour la remise en état d'un sol complètement mort du point de vue biologique et du rôle fondamental d'un apport de carbone (C) pour relancer l'activité biologique des sols (par une relance du processus d'humification sous l'action des champignons au détriment de la minéralisation bactérienne), on prend conscience que c'est un véritable changement de mentalité qui est nécessaire.

En effet, le sol n'est pas un substrat neutre auquel on peut faire subir impunément le cercle vicieux engrais (N, P, K) + pesticides, mais un être vivant qui recèle près de 80% de la masse des être vivants sur terre ! Et c'est en ajoutant du carbone que l'on peut relancer dans certaines conditions ses cycles de vie. Quelle remise en cause du tout engrais, qui part un assistanat limité à trois éléments seulement (faisant fi du besoin de la plante en d'innombrables oligoéléments), crée un afaiblissement du vivant et un besoin croissant en pesticides.

Ce qui est fascinant chez Claude Bourguignon, c'est sa transversalité et son pragmatisme. Il peut aussi bien parlé avec le monde de la recherche scientifique (il est un ex de l'INRA), qu'avec les agriculteurs de tout horizon (de la plus petite propriété bourguignonne à la ferme la plus grande du monde couvrant 1.5 million d'hectares en Australie !) ou les techniciens/fabricants de matériel agricole. C'est cette capacité d'interface, enrichie par une expérience de près de 30 ans sur les terres du monde entier, qui le rend unique et indispensable.

Son constat est alarmant: nos sols sont morts. Comprendre que le sol est devenu le facteur limitant des rendements agricoles et de de notre capacité à nourrir la planète est la prise de conscience que nos politiques devraient faire très rapidement. Espérons que ces derniers pourront enrichir le débat sur le réchauffement climatique, les problèmes d'énergie et d'eau par un débat approfondi sur la vie de nos sols. L'avenir agricole et donc alimentaire de la planète en dépend...

samedi, mars 01, 2008

Découvrir le Porto en Alsace, c'est possible !

C'est à Haguenau hier soir à Vins et Terroirs chez Jean-Luc Lanoix que j'ai appris à découvrir les Porto, les vrais... C'est découvrir avant tout de vrais vins, avec pour les plus prestigieux (les Vintage) un cahier des charges en vigne très rigoureux.

Introduction à l'univers des vins de Porto

En deux mots, le vignoble de Porto s'étend sur des terroirs de schiste plongeant dans les méandres du fleuve Douro. 17 cépages locaux (touriga nacional...) vendangés manuellement, foulage encore parfois aux pieds. Les vins sont mutés pour titrer 20%. a déguster entre 12 et 14 degrés avec les fromages bleus, les desserts au chocolat, ou tout simplement à méditer au coin du feu...

Les anglais, grands consommateurs de "Port" ont été à l'origine du développement qualitatif de ce vignoble. Ils ont fortement influencé la nomenclature des Porto. On distingue en gros 6 types de Porto:
  • Blanc: le bas de gamme sauf exception (voir plus bas la dégustation)
  • Ruby: l'entrée de gamme. Vieillissement maximum de 2 ans, élevage non oxydatif
  • Tawny: la gamme pour connaisseurs. Se décline entre une version de base (assemblage de ruby + blanc + porto vieux) jusqu'aux Tawny millésimés appelés Colheita (par ex "10 ans" qui représente la moyenne de l'âge des vins utilisés et non l'âge du vin le plus jeune comme pour un Armagnac). D'une couleur tuilée brique caractéristique, ils sont élevés de manière oxydative (d'où de belles notes de rancio, noix, orange amer..)
  • Select: l'entrée de gamme des grandes maisons (par ex Taylor's). Assemblage relativement secret
  • LBV (Late Bottled Vintage): la gamme se situant entre le Tawny et le Vintage. Vieillissement en fût de chêne pendant 6-7 ans avec une légère oxygénation
  • Vintage: le haut de gamme. Elevage de 2 ans en fût de chêne puis vieillissement en bouteille pendant 20, 30, 50 ans ! Les Vintage sont des vins à part entière et les bouteilles doivent donc être gardées couchées (contrairement à tous les autres Porto). Ils atteignent des sommets de raffinement
Une bouteille de Porto une fois ouverte se garde entre quelques jours pour les Vintage, 1 mois pour les LBV et sans limite pour les grands Tawny.

A noter enfin une particularité française. Les importateurs en France des grands Porto sont tous des maisons champenoises de renom. Ainsi Roederer importe Ramos Pinto et Bollinger importe Fonseca.

La dégustation

Découverte des différentes gammes de Porto à travers 10 vins:
  1. Taylor's Porto Select - 16.90€
    Beau fruité au nez mais l'alcool est un peu trop présent. En bouche, notes de fruits secs, boisé apportant un certain vanillé. Les tanins sont fins mais la finale alcooleuse laisse un mauvais souvenir. Manque d'harmonie. Moyen

  2. Ramos Pinto Porto LBV 2001 - 20€
    Le rapport qualité prix de la soirée. Nez assez déroutant de résine, assez complexe. Mais la bouche est harmonieuse à souhait. Belle attaque sur la fraîcheur, l'alcool se fait oublier et sa longueur ferait pâlir plus d'un tawny. Bien+

  3. Taylor's Porto LBV 2000 - 28.50€
    1er nez légèrement résineux de nouveau mais avec des notes de fruits plus mûrs (voire compotés) que dans le précédent. Evolution sur le cacao et la pâte d'olives noires. La bouche est fondue, harmonieuse mais là encore la finale trop chaude. Un porto puissant qui manque à mon sens un peu de finesse en bouche. Moyen+

  4. Andresen Porto Blanc 10 ans - 20€ (50 cl)
    Nous commençons avec ce vin la série des oxydatifs (du no 4 à 8). Nez aux belles notes de noix qui évolue sur le miel et les épices. La bouche est fine, assez longue sans être d'une grande complexité (noix, caramel, notes de grillé). L'alcool est intégré. Bien

  5. Andresen Porto Tawny 10 ans - 27.50€
    Nez oxydatif avec des notes en plus d'écorce d'orange. On regrettera que l'alcool écrase un peu le nez. Bouche déséquilibrée, présentant peu de corps et archi dominée par l'alcool. La bonne acidité ne sauve pas l'ensemble. Très Moyen

  6. Taylor's Porto Tawny 10 ans - 36.50€
    Bel univers de l'oxydatif avec des notes de noix et de fruits secs, tout en finesse. La bouche est par contre assez classique et sans grande complexité. Un Tawny représentatif de sa gamme mais sans plus. Moyen+

  7. Andresen Porto Colheita (Tawny) 1982 - 45€
    L'univers de l'oxydatif là encore mais avec la fraîcheur en plus avec de belles notes d'herbes aromatiques apportant complexité et mystère. Bouche fondue et la plus longue de la série. Notes de fruits secs. Finale harmonieuse. Bien

  8. Taylor's Porto Tawny 20 ans - 78€
    La star de la soirée. Porto d'exception. Nez kirsché avec de superbes notes de cerises noires. Tout en profondeur, aspirant, le tout relevé comme dans le Colheita précédent par de divines notes de fraîcheur sur le basilique. Evolution sur les épices (poivre blanc, boisé parfaitement intégré). Quelle matière en bouche. Crescendo de plaisir comme dans un grand vin rouge de Bourgogne. On est en présence d'un grand vin. L'oxydatif est sublimé. Très Bien

  9. Taylor's Porto Vintage 2001 - 63€
    Retour aux fruits noirs croquants avec de belles notes de cassis, de mûres acidulées. Quelle fraîcheur! Bouche en contraste avec les nez: riche, beaucoup de matière (les tanins offrent de la mâche). Un vin complet. A garder le temps que l'alcool s'intègre davantage. Bien

  10. Fonseca Porto Vintage "Quista do Panascal" 2005 - 60€
    Nez profond sur les fruits noirs, la réglisse voire quelques notes sanguines. Bouche d'une grande classe avec une richesse toute maîtrisée. a garder absolument pour que la sucrosité trop perceptible aujourd'hui se fonde davantage. Un grand Porto dans 30 ans ! Très Bien
Conclusion

Une dégustation qui a changé mon "regard" sur les Porto . Passionnant de découvrir les contrastes entre les grands Tawny et les sublimes Vintage, véritables vins de garde. Il est temps en France que l'on redore le blason de ces vins qui se réduisent trop souvent à une version bas de gamme servie par la grand-mère le dimanche en apéro avec des glaçons !