Je vous conseille très vivement la lecture du supplément du numéro 100 du "Le Rouge & Le Blanc". Dans une démarche intime et touchante, les dégustateurs du R&B parlent chacun à leur tour d'une voix personnelle de leur vision du grand vin.
Un fois de plus Frank Sauvey (lire aussi ici) offre une vision du vin qui me parle beaucoup. Extrait: "La sensation d'énergie n'est pas 'séduisante', pas 'agréable', elle est frappante. C'est un choc émotionnel, réjouissant par sa dynamique, sa vitalité. (...) Les grands vins vivants ont cela en commun: ils nous emmènent par l'évidence de leur présence, qu'elle soit faite d'énergie ou d'autre chose."
Un fois de plus Frank Sauvey (lire aussi ici) offre une vision du vin qui me parle beaucoup. Extrait: "La sensation d'énergie n'est pas 'séduisante', pas 'agréable', elle est frappante. C'est un choc émotionnel, réjouissant par sa dynamique, sa vitalité. (...) Les grands vins vivants ont cela en commun: ils nous emmènent par l'évidence de leur présence, qu'elle soit faite d'énergie ou d'autre chose."
Des moments rares de partage qui donnent envie de (re)formuler sa vision personnelle du grand vin authentique et vivant. Timide essai de mettre des mots, mes mots, sur ce qui touche à la partie la plus intangible et immatérielle de la dégustation: l'émotion.
J'ai déjà évoqué ici l'importance de la transparence. J'aurais envie aujourd'hui d'insister sur l'importance du toucher dans ma façon de déguster.
Au fil du temps je m'éloigne de l'idée d'une quête (trop souvent compétitive) d'une liste (la plus longue possible) d'arômes pour aller à l'essentiel: vider sa tête et se recueillir devant les sensations tactiles et vibratoires de notre langue, de notre bouche toute entière. Rempli par la sève d'un vin vivant, le silence s'impose tout naturellement. Notre corps frissonne face à ce ballet d'ondes inconnues et pourtant si familières. Le grand vin s'entrevoit par petites touches, des petites tâches de lumière évanescentes mais si inoubliables.
J'ai déjà évoqué ici l'importance de la transparence. J'aurais envie aujourd'hui d'insister sur l'importance du toucher dans ma façon de déguster.
Au fil du temps je m'éloigne de l'idée d'une quête (trop souvent compétitive) d'une liste (la plus longue possible) d'arômes pour aller à l'essentiel: vider sa tête et se recueillir devant les sensations tactiles et vibratoires de notre langue, de notre bouche toute entière. Rempli par la sève d'un vin vivant, le silence s'impose tout naturellement. Notre corps frissonne face à ce ballet d'ondes inconnues et pourtant si familières. Le grand vin s'entrevoit par petites touches, des petites tâches de lumière évanescentes mais si inoubliables.