Petite dégustation entre amis chez Eclat de vin à Strasbourg. En ces journées hivernales et sombres, rien de tel que des vins d'hiver pour se réchauffer le coeur.. Au programme 7 vins de fête qui m'ont fait voir la vie entre rouge et blanc!
1. Champagne Brut 2002 - Raymond Boulard - 30€
50% Chardonnay; 30% Pinot Noir et 20% Pinot Meunier. Un champagne vineux, sec et minéral comme je les aime. Bonne longueur. Les bulles et la mousse sont discrets. C'est un choix du vigneron de travailler à basse pression. Bien
2. Condrieu 2006 La Solarie - Domaine Gilles Barges - 30€
Nez explosif de fruits (abricot, muscaté) et floral. L'attaque est riche, légèrement beurrée et l'alcool est présent. Légère relâche de tension en milieu de bouche mais la finale est très longue sur un amer fin et la salinité. A carafer (pour affiner le nez). Bien
3. Rully 1er Cru Préaux 2005 - Eric de Suremain - 16€
Superbe nez de fruits noirs (cerise). Bouche acidulée qui rappelle le nez avec des notes fumées en plus. Un pinot noir fin, qui joue dans le registre de l'élégance. Très Bien
4. Médoc Château Planquette 2004 - 13€
Un vin qui déroute et qui ne ressemble pas à l'image que l'on peut se faire du Médoc. Un nez puissant, sudiste avec des notes animales, sanguines et une pointe de basic sous-jacente. Les tanins sont abondants, il y a de la mâche, du volume mais la finale fraîche est salvatrice. A servir avec du gibier. Bien
5. Châteauneuf du Pape 200 - Domaine Charvin - 30€
90% grenache qui marque fortement le nez par ses arômes typiques de fraise confite / cuite. La bouche est harmonieuse, sphérique, fine. Les 14.5% d'alcool passe inaperçu et la finale sur le basilic est divine. Bien
6. Gewurztraminer Grand Cru Marckrain 2006 - Domaine Laurent Barth - 18€
Nez puissant de roses et litchis. Le vin impressione en bouche par son beau niveau d'acidité (sol marno-calcaire) qui gomme haut la main les quelques 60 g/l de sucres résiduels. Bien
7. Vin de Table Coeur d'Or - 11€ (50 cl)
Vin déclassé du domaine des Cailloutis (Gaillac). Patrick et Bernard Fabre ont réussi un Gaillac doux divin. Si le 1er nez est un peu marqué par la volatile, viennent très vite de belles notes de cire, de résine et de grillé. La bouche est grasse, vanillée, envloppée dans une belle acidité salvatrice. Les quelques 200 g/l de sucres résiduels sont digérés sans problème. Un vin qui titre 11% qui se boira tranquillou au coin du feu sur une peau de bête... Bien
Merci encore à Alain Heitzmann, maître des lieux, pour nous avoir emmenés sur ce parcours initiatique des plus réussis...